C’est le cœur de la nuit
et je ne dors pas,
les heures dévorent ainsi
un peu de moi.
Je n’ai rien d’autre à tourner
que mon corps en désaccord
et le fond de mes pensées.
Un éclair, un sursaut,
ce que je ressens,
le diable dans la peau,
un feu violent.
Pas de repos à trouver,
ni raison, ni démission,
juste une trêve à signer.
Tout reste à faire
pour qu’on espère
vivre debout
et les bras ouverts…
Trop intime torture,
habitude à prendre,
les maux deviennent armure
à s’en défendre.
Tous mes efforts sont tombés,
contre coup au rendez-vous,
partie à recommencer.
Tout reste à faire
pour qu’on espère
vivre debout
et les bras ouverts…
Comment garder sous contrôle
les éléments qui s’affolent ?
Comment faire pour dépasser
la peur sans lui céder ?
Tout reste à faire
pour qu’on espère
vivre debout
et les bras ouverts…
Tout reste à faire
pour qu’on espère
vivre debout
et les bras ouverts…